Le célèbre classique Bunin a utilisé dans l’une de ses nouvelles de renommée internationale(1916) le terme « respiration légère » comme métaphore du naturel, de la joie de vivre et de l’énergie même de la vie..
La « légèreté du souffle » du Bunin est toujours présente chez Valentina Broussard photographe milanais et l’entoure d’un halo particulier. Elle transmet à tous son amour de la vie et sa vision particulière de l’art de la photographie…
Valentina vit à Milan, la célèbre ville de la mode et du style italiens. Milan est un monde spécial caractérisé par une beauté architecturale mixte, où l’héritage culturel, le style élevé et la tradition se combinent dans un modèle unifié avec les dernières innovations et un énorme potentiel économique.
Dans toutes les photographies de Valentina, on peut percevoir son regard attentif et quelque peu ironique à travers l’objectif de l’appareil photo, qui parvient à trouver de la légèreté, de la positivité et du cran dans chaque moment de la vie dans la grande ville et sur la côte bleue de la Ligurie.
J’ai commencé la photographie à l’âge de dix ans, en suivant mon père, Paolo Broussard. Il m’avait transmis une forte passion et aussi un talent pour la photographie.
Il a remporté un concours organisé par le Corriere della sera au milieu des années 70 et a organisé plusieurs expositions dans sa ville natale (Iseo, sur le lac – province de Brescia).
La photo de deux personnes se serrant l’une contre l’autre derrière le parasol est celle de mes parents. La photo a été prise avec un retardateur.
-Outre votre père, quel autre photographe a joué un rôle important dans votre parcours artistique ?
Je dirais l’atelier de cinq jours organisé dans la capitale, Lisbonne. Chaque auteur en herbe a été pris en main par Sara Munari, une photographe et conteuse à la recherche de sa propre vision photographique.
En marchant chaque jour dans les rues de la ville, chaque participant à l’atelier a cherché des photos pour construire un parcours unique et une histoire à raconter.
Le style préféré est le style de rue. C’est un style né dans les années 1980 à Los Angeles.Je suis passionné par le fait de trouver le bon endroit et le bon moment pour une prise de vue parfaite.
Pendant la saison chaude, lorsque le ciel est dégagé, sans nuages et que le soleil brille, il est préférable de prendre des photos le matin avant 11 heures ou le soir de 17 heures à 19 heures. À ces moments-là, il n’y a pas d’ombres. À ce moment-là, il n’y a pas d’ombres dures et la lumière du soleil est douce.
Si le temps est nuageux à l’extérieur, l’heure de la séance photo n’a pas d’importance, car nous disposons déjà d’un éclairage diffus et doux tout au long de la journée.
Lors du choix d’un lieu, il est important de se rappeler que le format de style de rue suppose une approche informelle et légère.
Il est donc préférable de choisir des lieux qui ne sont pas glamour, populaires ou touristiques, mais qui ne sont pas non plus banals.
Par conséquent, une étude préliminaire vous aidera à déterminer le moment le plus approprié pour la séance photo.
Croyez-moi, l’arrière-plan le plus simple et le plus monotone, comme une clôture, une porte ou un mur, peut avoir un aspect très favorable sur la photo avec le bon éclairage.
Faites attention aux bords de route, cherchez les obstacles : les prises de vue les plus intéressantes se font au coin d’une rue, d’une colonne, d’un pilier, à travers une vitre…
En choisissant un lieu et un moment, il est important de réaliser que vous racontez une histoire, un moment de la vie de la ville. Le streetstyle se caractérise par la légèreté et la nonchalance.
Il est donc important de créer une histoire légère dans les coulisses et une image unique et intéressante du modèle, afin de le montrer sous un angle que personne n’a jamais vu auparavant.
De l’auteur de cet article à tous ceux qui liront ce manuscrit: La photographie est une combinaison de plusieurs arts, sciences … et un peu de philosophie. Regardons le monde qui nous entoure à travers l’objectif léger, ironique et bienveillant de l’appareil photo de Valentina Broussard et nous relirons certainement Bounine!